3 septembre 2024

Le 3 septembre 2024, cela fera 125 ans qu'Alfred Grisar et quelques fidèles ont fait les premiers pas pour créer un club omnisports. Un club alors inédit sur le continent. Ce club s'appellerait le Beerschot.


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Statistiques
Joueurs:858
Adversaires:11500
Clubs:393
Matches:4807
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Cérémonie d'ouverture

Avant même le début de la cérémonie, plusieurs médaillés étaient déjà connus dans différents sports. Ainsi, entre le 23 et le 29 avril, le patinage artistique et le hockey sur glace étaient disputés au Palais de Glace, situé dans l'ancienne Gezondstraat n° 9, en raison du climat. Pour le hockey sur glace, une première pour Anvers, c'était aussi la dernière fois qu'il faisait partie des jeux d'été. À partir de 1924, les Jeux sont scindés et se déroulent pendant les Jeux d'hiver, qui ont lieu pour la première fois cette année-là à Chamonix. Le cyclisme s'est déroulé du 9 au 13 juillet au vélodrome Garden City de Wilrijk. Le tournage a eu lieu entre le 22 juillet et le 3 août à différents endroits. La navigation, qui s'est déroulée à Ostende et a comporté une course à Amsterdam, s'est terminée le 10 juillet. Le polo à cheval a également eu lieu à Ostende sur l'hippodrome de Wellington et s'est terminé le 31 juillet. Le tir à l'arc, dominé par les Belges, s'est déroulé du 3 au 5 août dans le Nachtegalenpark.


Le 14 août 1920, la cérémonie d'ouverture de la VIIe Olympiade a lieu au Beerschotstadion, rebaptisé entre-temps Stade olympique. Tout a commencé à 11h quand une Sainte Messe a été célébrée dans la Cathédrale de Notre Dame en mémoire des athlètes morts pendant la première guerre mondiale. Une vingtaine de pays étaient présents à cette célébration. Elle a été suivie d'un Te Deum. Le cardinal Mercier, qui présidait la messe, a également prononcé un discours qui sera publié ultérieurement dans une brochure bilingue.

À environ deux heures moins le quart, le train royal avec toute la famille royale est arrivé à une gare spécialement construite, la "Gare du stade VIIe Olympiade". Le Roi Albert Ier, dans son uniforme militaire de la Première Guerre mondiale, accompagné de la Reine Elisabeth et des enfants royaux, le Prince héritier Léopold, le Prince Charles et la Princesse Marie José, se rend à pied au Stade olympique. Ils y sont accueillis par le comte de Baillet-Latour, président du comité, qui les conduit avec le baron de Coubertin, président du CIO, et une délégation militaire dans le stade et dans leurs loges.

Des chanteurs suédois ont entamé la Brabançonne, après quoi le défilé des athlètes et des officiels a commencé. Tous alignés sur la place centrale, face à la loge royale. Le drapeau olympique est hissé. C'était une première pour la VIIe Olympiade. Ce drapeau, conçu par le Baron de Coubertin lui-même d'après un ancien symbole grec, avait déjà fait l'objet d'un accord de principe en 1914. Les cinq anneaux représentent les cinq continents de l'époque. Les couleurs n'ont rien à voir avec les continents mais le principe est que chaque pays a un drapeau avec au moins une de ces couleurs. Le drapeau devait être présenté à la VIe Olympiade de Berlin, mais celle-ci a été annulée en raison de la Grande Guerre, et l'honneur est donc revenu à Anvers. Ce drapeau, cadeau du peuple belge au CIO, a été porté dans le stade par les participants de l'équipe américaine de plongeurs. À partir de ce moment, il sera remis au maire de la ville hôte suivante à la fin de chaque match.

Après cela, les personnalités se sont rassemblées devant la loge royale où le comte de Baillet Latour s'est adressé au roi pour lui demander d'ouvrir les jeux. Le roi se lève alors et déclare ouverte la VIIe Olympiade des temps modernes. Cette cérémonie a été précédée d'un coup de canon et suivie de sept autres. Les soldats dispersés le long du champ ouvrent leurs cages et laissent voler les colombes de la paix, le son des trompettes et un énième coup de canon sèment la confusion parmi les colombes. Une première, une deuxième première pour Anvers. Tous les Jeux suivants adopteront ce rituel pour le signe de la paix jusqu'à ce qu'à Séoul, certains pigeons soient brûlés vifs par la flamme, depuis lors, cela ne se fait que symboliquement.

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Le cardinal s'est ensuite érigé et a béni la zone et toutes les personnes présentes dans toutes les directions. Sous la direction de M. Alpaerts, un chœur flamand a chanté 'Het Gebergte' (Les Montagnes), suivi d'une première pour Anvers. Victor Boin, escrimeur, joueur de water-polo et nageur, s'est avancé d'une estrade, derrière laquelle étaient assis deux soldats et toutes les délégations participantes, et tenant le drapeau belge dans sa main gauche et la main droite levée, il s'est adressé au roi en français en ces termes : "Nous jurons de participer aux Jeux olympiques en tant que concurrents loyaux, de respecter les règlements applicables et de nous défendre avec chevalerie en l'honneur de notre pays et de notre sport". Lors des Jeux suivants, le drapeau belge a été remplacé par le drapeau olympique et les mots "jurer" et "notre pays" ont été remplacés par "promesse" et "notre équipe", qui sonnent moins nationalistes. Aujourd'hui, les officiels et les entraîneurs prêtent également serment et, depuis les scandales de dopage, une règle sur le dopage a été ajoutée.

Le serment a été remplacé par un serment sur l'utilisation de drogues.
Après la prestation de serment et pour conclure la cérémonie, la Brabançonne a sonné à nouveau. Une chorale suédoise a interprété d'autres chansons suédoises. À ce moment-là, un avion est passé à basse altitude, il s'est retiré en faisant un signe de la main, tandis que résonnait une musique militaire, la marche d'adieu. La famille royale a ensuite quitté le stade, ce qui marquait également la fin de la cérémonie d'ouverture. Le roi a trouvé que c'était un spectacle exceptionnel, dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de monde.